8.12.2010

You make my dreams come true.

Hier, j'ai eu vingt ans, j'ai pleuré dans un tiramisu et on m'a offert de m'envoyer en l'air trois jours avant d'intégrer l'école du Louvre. Bref, une très TRES longue journée, avec des chats, des rats, des portes monnaies Little Miss, des grenadines à l'eau, des restaurants italiens, des calins et des bisous, une boite mail inondée...

Hier du coup, je me suis dit que j'allais pas vous énumérer les trucs que j'aime pas, mes allergies, ou le détail de mes chaussures, mais plutôt poster les liens des 5 clips qui m'ont fait dire des trucs comme "les Islandais sont tarés" ou "je veux épouser ce mec, il est Québécois? et alors?" ou encore "pourquoi tout ces triangles?"

WHOKNOWS?

Misteur Valaire, Ave Mucho

Femme en fourrure, Plump Bisquit

YATCH, Psychic city

Darwin Deez, Radar Detector

These New Puritains, Elvis

Un jour, j'arriverai à scanner les photos du périple "moins de 2880minutes au Pays Basque" et elles seront postées içi;)


MOVIE : THE TREE(allez le voir trois fois)
MUSIC : Breakbot - Baby I'm yours


Il y a plus de recherche cinématographique dans trois minutes de clip que dans une heure et demie de film.

Jean Jacques Beineix.

8.09.2010

Well there's far too many questions to ask.

Les charmes d'une personne sont une cause moins fréquente d'amour qu'une phrase du genre de celle-ci : Non, ce soir je ne serai pas libre...





Les phrases, c'est simple. En règle général, tu commences à savoir ce que c'est vers 6/7 ans, quand l'école primaire se charge de t'apprendre comment on conjugue les verbes, comment on accorde les noms communs et les adjectifs-de-couleur, les COD et autres PSR que tu oublieras plus vite que le nom de ta première copine. Et puis tu grandis et tu te rends compte que parfois, ce sont des armes cruelles. Du genre de celles qui vous font tomber à la renverse et qui vous bouleverse pendant quinze jours, qui vous font manger des tonnes de biscuits à 15426calories la bouchée. "Chéri, je crois que je vais aller te le prendre en 40, en fait"

Quelques mots alignés partout, une construction anodine parfois, des questions bêtes même.

Je me souviens d'un professeur de philosophie, il n'y a pas si longtemps, qui nous disait que lorsque l'on demande à quelqu'un s'il va bien, on prend toujours le risque de s'entendre dire "non". Bête et méchant.
Imaginez deux secondes la situation.
Jamais vous ne raconterez les milliards de questions qui vous assaillent à un inconnu que vous croisez tout les jours. Et les amis ne posent jamais ce genre de questions. Ils remarquent sur votre visage, à vos gestes, aux traits tirés derrière ce sourire rayonnant. Ce sont des amis, les vôtres.

Il y a, au hasard d'un festival, dans les couloirs d'un cinéma, confortablement installé dans votre fauteuil rouge, presque trop sûr d'être à l'abri du monde entier. Un ancien professeur, une rencontre hasardeuse et la question que vous n'avez jamais voulu vous poser. "Et, tu es heureuse?" A ne plus savoir quel film j'ai vu. A ne plus trouver les mots. J'étais l'absente ce jour là, le regard vide et le sourire-en-radar. Le vide, et le silence pour réponse. Ce n'est qu'une question de masques. Tout semblait aller bien et puis. Les mots qui tuent.

Et puis il y'a les réponses qui s'occupent de vous achever.
"Mais qu'est ce que tu veux que je te dises?" ou quand les bras m'en tombent. Quand vos espoirs s'anéantissent dans un soupir, un murmure au bout du fil.

Il y a peu de phrases qui vous restent, je ne retiens jamais les blagues qui me font rire aux larmes, j'oublie la plupart de leurs anniversaires, et je ne peux pas vous dire précisément les citations de mes auteurs préférés qui pourtant font ce que je suis. Ce que je serais, ce que j'étais.
Mais il y a ces petites choses qui agrippent à vous, et qui ne vous quittent plus.

Le mieux : encaisser.
TO LEARN : le cynisme, l'humour et les paroles des chansons de Cali (éviter cependant Vincent Delerm)

Bilan de la journée : deux euros cinquante et un briquet Union Jack.
Je n'ai toujours rien mangé de concret, ça fait trois jours que ça dure et ça devient impossible.
Music : The XX - Crystalised.

8.08.2010

You don't like rock'n roll and I don't like you.

La théorie-carton-pâte.


Les romans de gare et ceux de Marc Lévy - oui, ceux qui trainent sur les étagères de nos mères (TOUTES, on est d'accord) - les films de Sofia Coppola, les chansons des Beatles. Au final, ça parle toujours de la même chose.



Une fille. Un garçon. Des milliards de possibilités et une fin en queue de poisson-chat.

Oui mais si on métaphorise un peu...
Les garçons c'est un peu comme des gâteaux. Quand t'es une petite fille, y'a les super beaux gâteaux au chocolat, avec des bonbons dessus et pleins de couleur qui vous semblent toujours tellement merveilleux mais tellement loin, en somme : intouchables. A commencer par la prince charmant ou son propre père. Ou les deux. Même le grand frère, ou le cousin au bord de la piscine. Il faut s'y résoudre entre 3 et 5 ans : on ne goutera jamais ces gâteaux.

Puis, on grandit. On se rapproche un petit peu de ces gâteaux. On tombe toujours sur ces gâteaux rangés trop hauts sur l'étagère, ceux que l'on désire mais qu'on ne peut pas attraper. On a beau monter sur des chaises, on finit par perdre l'équilibre et à tomber à la renverse. On perd pied, on se noie et un marin nous ramasse à la petite cuillère. Oui, mais les marins et les gâteaux, c'est pas la même chose au final. Tu sais que les marins reviennent toujours au port.

Un jour, on se résout à goûter un gâteau à notre taille. Pas trop grand, pas trop petit, au chocolat, glaçage vanille ou caramel, cœur fondant ou biscuit aux amandes. C'est les premiers émois. Tu goutes, ça craque sous la langue, ou ça fond. C'est le grand déballage, les flirts adolescents, premières grandes histoires.

Et premières larmes. Certaines gâteaux cachent bien la cerise griotte amère qu'ils cachent en leurs cœurs. Sous un enrobage qui vous laisse pantoise. Ca donne quand même une ribambelle de films plus ou moins réussis, prêts à sauver vos soirées déprimes - et qui parfois, sont aussi efficaces que d'accrocher soit même la pierre qui nous coulera au fond du lac.

Alors, il nous reste plus qu'à choisir entre ces fameux gâteaux 0 calories - mais si, tu sais, ceux qui ne nous tentent jamais vraiment dans la vitrine et qu'on prend parce qu'on fait attention à sa ligne, ou parce qu'on (croit qu'on) a plus trop le choix. Et de l'autre coté, les cupcakes qu'on s'enfile tout l'été. Ceux là, le packaging est super soigné, tu pouvais pas le rater, il est bien exposé et la lumière tombe parfaitement sur ses formes arrondies. Dieu, tu lèves les yeux au ciel, et tu ignores le prix. La gourmandise (le mot est lâché) l'emporte, et tu donnerais père et mère pour quelques bouchées de plaisir. Éphémère. Les amourettes d'été, les histoires sans lendemain, les baisers salés. Une photo peut être, un numéro qu'on oubliera plus vite que son bronzage à la rentrée.

Il y a toujours ces gâteaux que l'on pense TROP gros pour, ceux que l'on s'empêche de manger aussi, sans parler de ceux que l'on ne regarde même pas. Oui, on est réaliste parfois - George Clooney est un gâteau-hors-compétition. Et ceux que l'on fuit parce qu'on a peur de prendre de mauvaises habitudes, d'être trop gourmande, de ne pas suffire. Ceux que l'on abandonne avec regret, qu'on ne finit jamais, un peu comme si, on avait peur d'être écœurée, de ne pas avoir le courage, les épaules assez larges pour tenir la distance. Et finalement, ce sont souvent ces gâteaux là dont on reprendrait bien une part, une grosse belle et généreuse part. Parce qu'on se rend compte qu'ils n'étaient jamais les mêmes à chaque bouchées.

Something different.

Alors, on avance, on continue, jusqu'à la prochaine pâtisserie.
Les meilleurs sont ceux qu'on croise au prochain coin de rue.

Who knows? Un jour, on tombera peut être sur le gâteau que l'on préfère...


Plus la part de gâteau est belle, plus elle a de chance de tomber de travers dans l'assiette au moment de la servir.

Je m'présente, je m'appelle Henri...

Et malheureusement pour moi, y'a un chanteur mort qui plagie déjà mon premier post. En puis aussi, je suis un chat.

Oui, certes, c'est étrange. Mais un chat-spécial. Pas un chat avec des supers pouvoirs, ni un chat-orange, ni même un chat-bas (oui, j'ai l'humour dont j'ai hérité et ça dépendra des jours, mais parfois, ça sera un peu borderline)

Je suis un chat à plumes et à poils, à voiles ou à vapeur mais du bord que je préfère; aussi, je vole, je sens le chewing-gum si je veux, et parfois je ris pendant des heures, mais je n'existe que derrière ces mots, cette page http, je ne suis que le fruit d'une imagination, une idée fixe derrière laquelle se cacher histoire de.

Ma propriétaire est banale; elle n'est ni vous, ni moi. Elle écoute beaucoup de musique partout tout le temps, elle voit des tonnes de films en espérant un jour avoir un dvd-thèque qui fasse le même poids qu'elle, qui quittera sa province pour PARIS, la prometteuse en Septembre. Parce qu'elle va hanter les couloirs du Louvre pour les trois prochaines années et qu'elle aura surement des trucs à partager, des soirées à raconter, des rencontres à détailler, mais elle ne sait pas cuisiner, alors peut être qu'on vous racontera aussi ses déboires. Pour l'instant, elle travaille pour partir à Liverpool et en Grèce ou en Italie, peut être à Berlin et à Amsterdam. Elle a mille projets aussi. Et elle mange des plats cuisinés et des pâtes. C'est une fille originale en somme.

Elle ne dessine pas ses anecdotes quotidiennes super-girly - elle se contente de griffonner dans un vieux carnet qu'elle ne quitte jamais; elle ne part pas en vacances à New York ou à Bali - elle se contente de dormir sur de vieux canapés à Londres pour voir Devendra Banhart, de trouver une voiture pour aller jusqu'à Toulouse pour transpirer avec des inconnus et Gogol Bordello; elle n'a pas un dressing à vous faire pâlir, ni une collection de chaussures à vous faire tomber de votre chaise, ni même un accent anglais fabuleux à faire mourir Jude Law. Encore moins un corps de rêve. Une fille normale, une tête, deux bras et deux jambes; et le reste: du superflu oui, mais c'est ça qui remplira mes pages.


C'est toujours dur, les présentations. Les premiers mots avec des inconnus. Tu sais, l'opinion qu'on se fait en 10s, emballé c'est pesé? Déjà qu'un seul, on sait jamais trop bien quoi faire, quoi dire pour plaire, pour le voir revenir, et devenir : un ami, un copain, une oreille, un copain-de-concert, autres (rayer la mention inutile)

Mais je suis malgré tout enchantée de m'installer içi pour quelques temps et reprendre les bonnes vieilles habitudes, celles de l'écriture. On verra si ça résonnera dans le vide ;)


Music : John&Jehn : 20L07
Watch : Dexter saison 4 épisode 6.
EAT : some fruits and cereales, 19h54-tout-est-normal.



Tout le monde a son grain de folie, sauf vous et moi.
Et parfois je me demande, si vous ne l'avez pas vous aussi.